Nouvelles formations à l’ADPE Bois-moussay

Septembre 2014 est synonyme de nouveautés au centre de formation ADPE, situé dans la zone d’activités du Bois-Moussay, avec deux modules : un CAP agent technique milieu familial et collectivité et d’installateur thermique.

L’équipe de l’ADPE a mis les bouchées doubles cet été avec d’importants travaux d’agrandissement du centre de formation et la mise en place de deux nouvelles offres qui touchent des secteurs en plein développement comme les services à la personne (senior-petite enfance), avec le CAP « ATMFC » et la plomberie avec une formation d’installateur thermique.
Depuis la rentrée, des dizaines de nouveaux stagiaires ont donc intégré ce lieu de vie qui connaît une activité grandissante. La notoriété de l’ADPE n’étant plus à démontrer avec des résultats excellents notamment le CAP de plomberie qui enregistre un taux de réussite de 100 % lors des examens. La volonté de l’équipe est de pouvoir proposer des secteurs qui recrutent à l’image du CAP agent technique milieu familial et collectivité (ATMFC).
L’équipe est motivée par cette option : « le secteur aides à domicile, aides ménagères, travailleuses familiales est l’un des 12 métiers les plus recherchés en île-de-France, c’est un élément essentiel pour nous car nos stagiaires ont de grandes chances à l’issue de la formation de trouver un emploi. »
Myriam, formatrice, détaille le sens de ce cursus : « Se former chez nous et passer ce CAP d’agent technique pour travailler dans le milieu collectif, crèches, hôpitaux ou autres, permet de bénéficier de nombreux débouchés. Un exemple : l’agent technique en service hospitalier devra nécessairement être apte à distribuer des plateaux repas, assurer l’entretien des chambres, établir des repas dans les cantines… C’est une formation complète et très enrichissante. »
Le programme de ce cursus est étalé sur 9 mois, les stagiaires, qui sont de tous âges et de tout statut : reconversion, Fongecif, jeunes diplômés, demandeur d’emploi…, bénéficient de cours : alimentation, avec des séances sur la bio contamination, (une cuisine flambant neuve est d’ailleurs en cours de finition dans le centre), l’hygiène avec un approfondissement sur les virus, bactéries, d’autres cours comme la couture, (avec la réalisation de trousses très réussies), le repassage, qui permet d’éliminer les résidus microbiens… La journée type est de 7h soit 35h hebdomadaire avec en plus du Français, des Mathématiques et de la Culture générale.
Croisées dans le centre, les stagiaires sont motivées et espèrent pouvoir embrasser ce métier passionnant. La formatrice ajoutant : « beaucoup de personnes formées ont pu continuer dans leur études et devenir aides-soignantes et travailler dans ce secteur porteur qu’est l’aide à la personne. Je tiens à ajouter que c’est un métier où la rigueur doit primer. Je ne laisse rien passer, c’est une philosophie chez nous. »
Pour cette formation et toutes les autres : CAP, installateur thermique plomberie, installateur sanitaire, formations linguistiques, TFI (naturalisation), il est possible de s’inscrire pour les sessions à venir en contactant le centre, ceci que vous soyez salariés, intérimaires, ou inscrit à Pôle emploi. L’équipe de l’ADPE vous aidant à préparer votre dossier. D.C.

Pratique
ADPE : 10-12 avenue colonel Rol-Tanguy, Stains – Tél. 01 49 98 44 48
ou 06 35 62 90 75. Accès : métro ligne 13 ; Saint-Denis-Université puis bus 253 arrêt mairie.

Le compte individuel de formation, une notion à préciser

Mécanisme : Epargne

Principe : Chaque personne dispose d’un compte individuel qui accumule des droits qu’elle acquiert dans son activité. Ces montants lui permettent de financer (ou de contribuer au financement) une action de formation. Il s’agit donc d’un compte réel, ce qui suppose la tenue de ce compte et la traçabilité des mouvements. Le principe de fonctionnement est celui du DIF portable.

Modalités de financement : L’identification des droits susceptibles d’être « capitalisés » dans le compte se fait à l’intérieur de chaque statut. Le titulaire du compte peut constituer sa propre épargne, avec éventuellement une incitation.

Modalités d’utilisation : Le choix des actions de formation susceptibles d’être « achetées » avec le compte peut être plus ou moins encadré : encadrement amont (par exemple, recours obligatoire au Service régional de formation), encadrement aval (par exemple, validation du projet par un « accompagnant » obligatoire ou facultatif)

Public : Toute personne en activité

Mécanisme : Dotation

Principe : Un financeur (ou un groupe de financeurs) délivre aux bénéficiaires de la politique qu’il met en oeuvre, un bon qui leur donne droit de participer à une action de formation pour laquelle le prestataire se fera rémunérer par le financeur. Plusieurs  dotations, correspondant à des politiques différentes, peuvent coexister. Le principe est celui des chèques formation régionaux.

Modalités de financement : L’émetteur du bon en assure le financement. L’émission peut donner lieu à un groupement de financeurs autour d’une politique commune à un échelon national ou régional. Le bon peut prévoir un reste à charge pour le bénéficiaire.

Modalités d’utilisation : La nature de la prestation accessible avec le bon est nécessairement contrainte dans un cahier des  charges pour correspondre aux objectifs de la politique dont il est le support. Les prestataires font l’objet d’un agrément ou d’une habilitation dans le respect des règles de la concurrence.

Public : Bénéficiaires de la politique faisant l’objet du bon

Mécanisme : Droit de tirage

Principe : Chaque personne peut présenter un projet individuel de formation à une instance ad hoc. Le projet peut être validé  selon un référentiel de priorités. La validation du projet entraine son financement par un fonds de mutualisation. Le principe de fonctionnement est celui du congé individuel de formation.

Modalités de financement : Les financeurs souhaitant s’associer à la mise en oeuvre du dispositif abondent le fonds de  mutualisation. L’abondement du fonds par un financeur peut être général ou ciblé sur certaines priorités. Le budget octroyé à la
personne peut prévoir un reste à charge.

Modalités d’utilisation : La personne dépose un projet de formation de manière libre mais peut disposer d’un accompagnement si elle le souhaite. Le projet fait l’objet d’une validation par une instance ad hoc.

Public : Toute personne dont le statut est dans le périmètre de compétence des financeurs de l’instance mutualisatrice

 

Rapport d’étude Prospective Création d’emploi Horizon 2030

Ci-contre un extrait du rapport des projections des postes à pourvoir à horizon 2030. Etude réalisée par Défi métiers, le carif-oref francilien. Retrouvez le rapport complet sous l’url :

http://tk3.hyamau.com/sy/ev?3&14833-40&9&oiRRUEw%2BQ0nswmFQrjJeCw

« ..Il s’avère toutefois possible d’intégrer dans nos simulations quelques-uns des effets les plus immédiats et les plus massifs du projet Grand Paris. Ce projet doit, en effet, se traduire par une très nette accélération de la construction de logements et par le lancement de grands travaux pour la réalisation de l’extension du réseau des transports en commun ; ce qui aura un impact considérable sur l’activité et l’emploi du secteur du BTP… »

« …Il semble aussi possible de chiffrer l’accélération de l’augmentation de la population francilienne rendue possible par la construction de ces nouveaux logements. L’INSEE et l’IAU l’ont estimée à l’horizon 2030 (400 000 habitants supplémentaires). On peut tenter d’en déduire un impact sur l’emploi dans ce que l’INSEE définit comme «l’économie présentielle », qui regroupe, l’ensemble des activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la sa­tisfaction des besoins des personnes présentes sur le territoire : éducation, santé, action sociale, administrations, commerce de détail, services aux personnes, etc… »

« …le « scénario cible » envisage l’évolution de l’économie française vers un nouveau modèle de croissance à fort contenu en innovation, une orientation accentuée vers les services et une modification des comportements de consommation et de production devenant plus « écoresponsables ». Les politiques publiques appuient ces évolutions, dans un environ­nement macroéconomique redevenu plus stable… »

« …Les secteurs dits protégés, qui recouvrent essentiellement les activités de réseau (inter­médiation, distribution) et le secteur de la construction. Ils sont principalement protégés par leur proximité à la demande finale et par l’importance des effets d’échelle (distribu­tion d’eau, de gaz, d’électricité ; télécommunications ; agences bancaires)… « 

« …Les secteurs qui procurent des services d’utilité collective ou liés au développement de la personne. L’essor de ces secteurs, pour lesquels la demande est fortement socialisée, relève de l’émergence de nouveaux besoins en lien avec le niveau de développement et l’évolution des caractéristiques démographiques… »

« …Parmi les secteurs industriels, un certain nombre détruiront des emplois à l’horizon 2030, même si la diminution sera moins importante que lors des 20 dernières années, en raison d’un phé­nomène d’externalisation moins important. On retrouve, parmi eux, les activités soumises à une forte concurrence internationale (industrie textile, automobile, métallurgie…), en particulier des pays émergents (concurrence par les coûts). Aujourd’hui, il paraît difficile de maintenir en France des productions de grande série, le désavantage structurel étant trop important. Dans ce contexte fortement concurrentiel, le niveau des destructions d’emplois semble dépendre de la capacité des entreprises à innover (et à capitaliser leur avance), à se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée ou des activités de niche… »

« …Les activités commerciales (commerce de détail et de gros, commerce et réparation automobile) restent très dynamiques, traduisant le rôle croissant de la distribution dans l’activité économique et la valeur ajoutée des produits.
L’hôtellerie, la restauration et les cafés bénéficient de l’attractivité touristique de la France, tou­jours irriguée par les déplacements des Français et aussi des visiteurs étrangers, de plus en plus nombreux, en raison de la hausse du niveau de vie dans les pays émergents fortement peuplés, en tout premier lieu la Chine… »

« …Le secteur de la construction et les activités immobilières (bâtiment, travaux publics, promotion et location immobilières) sont fortement créateurs d’emploi du fait de l’investissement des pou­voirs publics, des ménages et des entreprises tant dans les bâtiments neufs que dans les travaux d’entretien-rénovation. Il bénéficie d’un prix élevé de la location, soutenu par la croissance de la population (bonne tenue de la fécondité) et par de nouveaux besoins, tels que :
– la baisse de la taille des ménages impliquant une multiplication des logements ;
– les nouvelles fonctionnalités du bâtiment adaptées à une population vieillissante ;
– les exigences de rénovations thermiques… »

« …Quel que soit le scénario macroéconomique, les services personnels ou d’utilité collectives (ser­vices personnels, de l’action sociale, éducation) seront fortement créateurs d’emploi. En effet, ces derniers sont moins affectés par la crise que l’industrie. Ils bénéficient à long terme des potentiels d’optimisation encore inexploités qui permettront de mieux correspondre aux besoins individuels et de susciter de nouveaux créneaux de demandes… »

« …L’emploi dans le secteur de la construction dépend avant tout des cycles économiques, des conditions financières (taux d’intérêt…), mais aussi des politiques régionales de logement. Si ces dernières restent constantes, c’est-à-dire une augmentation annuelle de 39 000 logements en Ile-de-France, l’amélioration relative du secteur de la construction aura peu de retombées dans la région. Toutefois, nous ne pouvons pas ignorer l’impact potentiel d’un projet comme le Grand Paris.
En effet, face à l’insuffisance de la construction neuve en Ile-de-France, la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a inscrit, dans son article 1, l’objectif ambitieux de construire 70 000 logements neufs par an. Cet objectif est associé à la création d’un réseau de transport public.
En utilisant les ratios d’emploi dans le BTP créé par le MEDAAT, c’est-à-dire qu’un logement supplémentaire entrainerait la création de 1,29 emploi direct dans le BTP, soit 47 000 emplois directs à l’échelle d’un projet comme le Grand Paris et que les travaux d’extension du réseau de transport public génèreraient 8 00010 emplois directs.
Au total, c’est 55 000 emplois directs dans le BTP qui seraient créés dans le cadre du projet Grand Paris sur la période 2010 – 2030… »

creation_emploi_par_secteur_activité_horizon_2030